Temps de lecture : 290 min
Contexte : Ce que vous vous apprêtez à lire (ou pas) est le dernier édito de Newsletter écrit par l’ex directrice opérationnelle de la Cantine.
Divers
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Contexte : Ce que vous vous apprêtez à lire (ou pas) est le dernier édito de Newsletter écrit par l’ex directrice opérationnelle de la Cantine.
mercredi 11 décembre, 2024
5 min
Salut la commu, ça faisait longtemps ! Alors, comment va la vie sur une échelle de chats médiévaux ?
Vous m’avez peut-être reconnue, je suis la personne qui écrivait jadis la newsletter avec une récurrence encore plus aléatoire que la météo en 2024.
Ce mailing est un peu spécial puisqu’il s’agit d’un au revoir. Par conséquent, je pars sur une ligne édito semi-bilan, semi-auto-promo, semi-remorque. N’espérez donc pas trouver de messages à caractère très informatifs, mais plutôt un best of de tous les hits qui ont fait le succès de ces intros : des memes, beaucoup de parenthèses et bien sûr des phrases trop longues.
Les objectifs de cette infolettre sont donc multiples :
1- Vous dévoiler qui je suis (déso pour celles et ceux qui le savent déjà ou qui s’en foutent).
2- Faire un bilan et un peu vous raconter ma vie/mon œuvre.
3- Passer le flambeau (because c’est littéralement ce qu’on m’a demandé, je pense que certaines personnes ne se sont pas remises de la fin des JO).
4- Entrainer une vague de désabonnements des derniers et dernières inscrites qui ne vont rien comprendre à ce mail (svp, ne faites pas ça, c’est un one shot, après ça redevient normal).
Allez hop, je vous embarque avec moi une dernière fois sur la départementale du lol ! Youhouuu.
Qui suis-je ?
Je suis Magali Olivier, ex directrice opérationnelle de La Cantine. J’ai quitté mes fonctions cet été après 15 années que je ne pourrai évidemment pas résumer en un seul bloc texte.
Je fais partie des deux premièr·e·s salarié·e·s de l’asso, l’autre étant Adrien Poggetti, reconnaissable alors par sa barbe mouche et ses petites cravates (😘). J’ai organisé nos premiers événements, les « Opencoffee » dans des cafés (logique). À l’époque, nous n’avions pas de lieu, une dizaine d’adhérent·e·s, des kakémonos comme seule déco pour le Web2day et un nouveau réseau social débarquait dans le game comblant enfin le vide de nos vies avec des photos de ce que mangent nos potes et de rentrée des classes.
Avec La Cantine, j’ai appris, j’ai transmis, j’ai douté, j’ai ri très fort, mais j’ai surtout aimé. Aimé mes collègues, cette autre famille un peu choisie. Aimé les gens qui composent ce grand réseau que nous avons aidé à développer et cette liberté d’expérimenter ensemble. Enfin, aimé notre café, sans doute le meilleur qui existe sur cette terre.
(Là, c’est le moment où vous vous rendez compte de la supercherie, ce mail est en réalité un fucking post LinkedIn déguisé en newsletter. Oups.)
Les gens qui me connaissent savent que je n’aime pas trop me mettre en avant, mais là c’est le moment ou jamais. Alors c’est parti (mon kiki) : je suis fière de ce qu’on a accompli. J’ai participé à créer un lieu incontournable, à faire grandir et encadrer une super équipe, à organiser pendant plus de dix ans un festival avec 10 000 participant·e·s – le fameux Web2day – dont j’ai eu la chance de gérer la programmation éditoriale, d’animer des conférences et – but d’une vie – me déguiser en Pikachu pour faire le show devant 600 personnes.
Mais surtout, j’ai mis tout mon cœur à défendre une vision, celle d’une innovation au service du bien commun, de l’inclusion, de l’égalité des genres et du respect du vivant. Une vision où on n’a pas peur de questionner les modèles existants, de mettre ses gros pieds dans le plat et où l’utopie a encore une place. Je souhaite que La Cantine reste ce réseau ouvert et avant-gardiste où les singularités cohabitent et s’enrichissent de leurs différences. (Et où on aime faire la bamboche).
Où vais-je ?
Ceci étant, qu’est ce que je fais maintenant ? Bonne question, Jean-Kevin. Je ne vous cache pas que quitter une structure dans laquelle on a mis autant d’énergie pendant 15 ans, bouscule un peu. Notre travail fait partie intégrante de nos identités. Qui suis-je en dehors de mon statut pro ? Comment je me réinvente ? Ces réflexions feront écho, je crois, à beaucoup de personnes qui ont quitté leur job pour se lancer dans l’inconnu.
Je suis dans une phase où le champ des possibles est ouvert, avec l’envie de continuer ce que j’aime faire, comme de la programmation événementielle, l’animation de conférences et écrire. En outre, j’explore de nouveaux horizons. J’ai la chance d’accompagner des étudiants et étudiantes à la gestion de projet chez Ynov Campus et je me découvre une passion pour la transmission.
Vous l’aurez compris, ce paragraphe, n’est pas juste là pour allonger encore plus cet édito interminable, mais une invitation très subtile à me contacter si vous avez des projets qui nécessitent les compétences sus-nommées ou si vous êtes une école à la recherche d’intervenant·e·s.
Pour finir, si vous avez aimé lire les éditos de La Cantine, sachez que je me tâte à continuer d’écrire sous une autre forme dont je n’ai pas encore identifié les contours. Donc si cela vous intéresse de continuer de me lire, n’hésitez pas à me laisser votre petit mail ici et je reviendrai vers vous !
Voilà, c’est le moment de PASSER LE FLAMBEAU pour de bon. Je n’ai pas prévu de partir loin loin, on se recroisera donc certainement à La Cantine.
En attendant, prenez soin de vous et n’oubliez pas de vous hydrater.
Magali Olivier